Nous quittons Playa de Belen par une route de montagne où chaque virage nous offre la surprise d'un gros camion, nous parions sur la couleur. La pose déjeuner m'autorise quelques photos. Nous grimpons à plus de 2500 m avant de redescendre dans la forêt tropicale vers Cucuta, la grande ville frontalière.
Nous trouvons un mauvais bivouac à Zulia, en bord de rue, sur le parking d'un super -marché:il est trop tard pour passer la ville où nous ne voulons pas nous arrêter, zone rouge des affaires étrangères, trafic d'essence tout au long de la route...
Le lendemain, nous gagnons Pamplona, ça nous rappelle quelque chose. C'est une très jolie ville coloniale serrée autour de sa grande place.
Le petit musée de la "casa colonial"nous fait découvrir quelques objets de la culture "Guane" qui survivra difficilement à la pression espagnole.
Espagnols qui faisaient preuve de beaucoup d'imagination pour terroriser les populations et mieux les asservir.
L'énorme bâtiment du marché occupe un angle de la place. Son architecture intérieure, de par ses hautes colonnes, nous ramènerait presque en Iran!
Nous voici repartis dans la montagne, et cette fois-ci, nous grimpons jusqu'à 3500 m, dans le brouillard malheureusement. Ce n'est qu'une fois sur le plateau que nous pouvons enfin découvrir l'immense panorama. La culture de l'oignon semble être la principale occupations des "campesinos".
La descente sur Buccaramanga, 2500 plus bas s'annonce spectaculaire, mais il est déjà 17 h, c'est l'heure de s'arrêter. Nous bivouaquons derrière les baraques des bistrots au péage de Picacho. Nous rattrapons la couette.
Moment d'émotion au moment de repartir le lendemain: le moteur refuse de démarrer. Après plusieurs tentatives, capot soulevé, et quelques éternuements, il tourne enfin. La température est descendue très bas dans la nuit et le gasoil s'est épaissi. Ouf!
Nicole se traîne à genoux dans l'église de Giron en remerciement à Saint Christophe, saint patron des voyageurs.
Autre très jolie ville coloniale, cette Giron, très fréquentée des gens de Buccaramanga qui fuient ici leur grande ville si proche.
A "Nostra Senora de las Nieves", on prépare un mariage: nous sommes samedi.
Le long du "mallecon" et du rio de oro, les stands de charcuterie sont pris d'assaut.
Nous nous contentons de la plus petite portion servie. Et nous n'en venons pas à bout.
Fort heureusement, de sympathiques finisseurs de restes viennent à notre secours.
Nous établissons notre bivouac au bord de la falaise qui domine le canyon de la "Mojarra" et le "camino real" qui descend dans le vallon.
Là, forcément, c'est Nicole qui fait la photo, je ne peux pas lâcher une main.
A Los Santos, encore un village colonial, ce petit chien a mis ses habits du dimanche.
Les élections sénatoriales auront lieu le 10 mars et les affiches électorales envahissent l'espace public.
Hummm, tous ces stands de charcuterie me donnent faim, ce doit être délicieux! Par contre, le mangeur de reste est effrayant! Il traîne en liberté dans les rues? Sacrée crête!
RépondreSupprimerEn tout cas je vois que le voyage vous rajeuni, entre maman qui prie à genou et toi qui t'es mis à l'escalade, bravo!