Carnaval de Baranquilla.

A Baranquilla, où nous arrivons sur le coup de midi, au troisième jours du carnaval, nous finissons par nous installer, sur un coup de chance, sur un "parqueado" au cœur de la grande ville. Le second plus grand carnaval d'Amérique du sud bât son plein sur la "carrera 40", le long du rio Magdalena qui vient se jeter ici dans la mer des Caraïbes après avoir traversé toute la Colombie du sud au nord. Un taxi nous mène à proximité. Pas moyen de voir quoi que ce soit du défilé du jour sans acheter un billet qui donne l'accès à l'une des innombrables tribunes bordant des deux côtés la longue avenue sur des kilomètres.
Le défilé, assez décousu, va s'éterniser tout l'après midi, de 13 à 20 heures. Des milliers de participants, regroupés par clubs, associations, écoles... évoluent dans des costumes du folklore traditionnel sur des musiques répétées sans cesse par quelques tambours, fluttiaux et maracas. L'ambiance n'est pas vraiment au rendez-vous.
Nous passons tout de même un très bon après-midi. Et c'est surtout l'occasion d'admirer de magnifiques colombiennes. Je n'ai pas photographiées les autres!

En soirée, un taxi tente de nous conduire sur la "carrera 50" où va se tenir un "baile en la calle": de rues barrées en embouteillages monstres, nous approchons de l'endroit stratégique: pour des raisons de sécurité sans doute, des queues immenses se sont formées sur les trottoirs aux abords des points de contrôle. Ces bousculades ne nous disent rien, et au grand soulagement du chauffeur de taxi, nous nous faisons reconduire à notre "parqueado", non sans difficultés de circulation: nous nous ruinons en taxi!
Le lendemain, un autre défilé est prévu, mais nous préférons quitter Baranquilla, en direction de Santa Marta. Merci à notre GPS dans cette ville immense, sans le moindre panneau indicateur.