Nous poursuivons notre périple en direction de Zanjan où nous arrivons en toute fin de matinée après nous être retrouvés, sans le vouloir, sur une piste que ne laissait pas supposer les cartes routières.
Zanjan est une grosse ville de 300 000 habitants sur l'axe Tabriz-Téhéran, intéressante par son joli bazar couvert, notre premier bazar iranien. L'activité y est ralentie à cette heure tardive, et nous pensons d'abord à déjeuner. On nous pilote vers un restaurant traditionnel à deux pas du bazar: ce n'est pas vraiment confortable, mais il va falloir s'y habituer.
A une quarantaine de kilomètres de Zanjan se dresse le dôme émaillé turquoise du mausolée de Soltanyeh - la cité des sultans - capitale des mongols Ilklan au début du XIV° siècle. Détruite par Tamerlan, Soltanyeh ne conserve que sa coupole, l'une des plus grandes du monde qui culmine à 48 m.
Zanjan est une grosse ville de 300 000 habitants sur l'axe Tabriz-Téhéran, intéressante par son joli bazar couvert, notre premier bazar iranien. L'activité y est ralentie à cette heure tardive, et nous pensons d'abord à déjeuner. On nous pilote vers un restaurant traditionnel à deux pas du bazar: ce n'est pas vraiment confortable, mais il va falloir s'y habituer.
Les convives sont installés sur de larges estrades de bois, recouvertes de tapis, entourées de coussins. Force est de constater que les iraniens sont plus souples que les occidentaux.
Le bazar est construit de dizaines de coupole de briques qui recouvrent 150 000 m² et abritent 900 boutiques.
A une quarantaine de kilomètres de Zanjan se dresse le dôme émaillé turquoise du mausolée de Soltanyeh - la cité des sultans - capitale des mongols Ilklan au début du XIV° siècle. Détruite par Tamerlan, Soltanyeh ne conserve que sa coupole, l'une des plus grandes du monde qui culmine à 48 m.
Nous rencontrons un professeur d'université francophone, en visite avec ses étudiants, qui nous entraîne à chanter avec lui "Frères Jacques" (ça tombe bien, on en a un!) et en sortant un jeune couple iranien: il parle anglais, elle un peu de français, il est pharmacien dans un village proche, elle vit à Téhéran . Ils nous confient leur difficulté à vivre sous la férule des mollahs rétrogrades, quand ils aspirent à la modernité et à la liberté.
Chacun nous invite à les visiter. Nous préférons pourtant en rester à notre programme et quitter la route principale pour gagner Qom en évitant Téhéran.
Nous cherchons notre bivouac dans la campagne alentour et le trouvons au bord d'un petit lac où une famille est venue pique-niquer: nous partageons pain, fromage et melons. Il ne comprennent pas que nous voulions passer la nuit là et nous entraînent jusqu'à leur village pour nous installer sur la place, en sécurité. Pourtant, une fois qu'ils sont partis se coucher, nous retournons au calme du petit lac.
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