vendredi 18 août 2017

Chiraz.

Une cinquantaine de kilomètres séparent Persépolis de Chiraz. Nous déjeunons à Zarqan où il a été difficile, chez le boucher, de nous faire tailler un gros steak, malgré l'intervention sympathique d'un homme qui parlait anglais. Farouche fait la grimace devant les os gigantesques qu'on lui propose sur le trottoir et s'en retourne à ses croquettes.
Nous trouvons notre bivouac dans la fournaise d'un parking mal tenu, mais gardé, en plein centre ville.
La mosquée du régent, Masdjed-e Vakil, date du XVIII° siècle et présente de superbes mozaïques et faïences au décor floral.








Quarante huit colonnes soutiennent les coupoles de la monumentale salle de prière.



L'escalier du "minbar" est taillé dans un seul bloc d'albâtre.

 


Jouxtant la mosquée, la porte du bazar Vakil permet de se perdre dans le dédale d'allées qui faisait de bazar de Chiraz l'un des plus grands centres commerciaux du pays.








La suite serait délectable, comme chantait Brassens, mais la batterie de mon appareil photo est épuisée. Nous marchons longtemps à la recherche d'un restaurant traditionnel recommandé et fuyons
au vu de la nombreuse clientèle occidentale ou asiatique vomie par les autobus des tours opérateurs.
Nous goûtons le "paludeh", la célèbre glace de Chiraz à l'eau de rose, bof...
Mon appareil, rechargé, est resté dans la voiture quand nous visitons, le lendemain matin, le magnifique jardin de Bagh-e Eram, littéralement jardin du Paradis, le plus beau de ceux que nous avons pu voir dans ce voyage.
Chiraz est le point le plus sud de notre périple, à la même latitude qu'Agadir au Maroc.




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