Nous franchissons la frontière en début de matinée. Deux cent quarante kilomètres jusqu'à Istanbul. Nous devrions y être en début d'après-midi, pour éviter les encombrements.
Manque de chance, un accident à l'entrée de l'autoroute nous bloque longuement. J'aurais dû rester sur la nationale qui longe la mer de Marmara. Du coup, nous entrons dans la mégapole stambouliote sur le coup de 17h, bonjour la circulation. Le GPS finit par nous conduire au parking sur lequel nous pensons nous installer: refus du gardien. Nous tournons pendant une heure avant de trouver un "otopark" au bord de l'eau et de la grande avenue "Kennedy cadessi": bruyant, sans doute, mais à 20 minutes à pied de la mosquée bleue.
Nuit calme, étonnamment. L'explication nous vient au matin. Nous sommes à deux semaines du référendum et Erdogan doit prendre la parole au cours d'un meeting dans l'après-midi, à quelques encablures de notre bivouac. "Kennedy cadessi" artère vitale d'Istanbul, est fermée à la circulation depuis minuit.
Le portrait du maître de la Turquie s'affiche partout, barré du oui sollicité: "EVET", notre premier mot turc.
Nous ne saurons pas tout de suite comment se dit non.
Le tunnel qui relie les deux rives est fermé aussi pour la journée. Les hélicoptères tournent dans le ciel gris.
Nous partons à la découverte de la ville.
La coupole principale, soutenue par quatre énormes piliers et ses innombrables petites sœurs libèrent un espace incroyable, inconnu dans les cathédrales de notre monde chrétien.
Les milliers de carreaux de faïence d'Iznik, souvent dans les tons bleus, donnent son nom à la mosquée.
Face à la Mosquée Bleue, Aya Sofya, Sainte Sophie ( ou plutôt Sainte Sagesse) dresse son imposante silhouette depuis l'an 537, après, là aussi, six années de travail. La coupole de 32 m de diamètre culmine à 56 m de hauteur, symbole de l'empire byzantin pendant plus de 10 siècles.
La prise de Constantinople, en 1453, entraîne la transformation de la basilique chrétienne en mosquée.
Nous gagnons ensuite le Grand Bazar: avec 200.000 m2 et 4000 échoppes, c'est le plus grand marché couvert au monde.
Une autre visite s'impose en fin d'après-midi, celle de la plus grande mosquée d'Istanbul, Süleymane Cammii, la mosquée de Soliman le Magnifique qui surplombe la Corne d'or et le Bosphore de ses quatre élégants minarets.
Nous retournons, fatigués par des heures de marche vers notre Euskal-Go: il nous faudra attendre une heure, assis sur un trottoir, pour qu'on nous laisse enfin traverser Kennedy cadessi sur laquelle enfin la circulation est rétablie.
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Manque de chance, un accident à l'entrée de l'autoroute nous bloque longuement. J'aurais dû rester sur la nationale qui longe la mer de Marmara. Du coup, nous entrons dans la mégapole stambouliote sur le coup de 17h, bonjour la circulation. Le GPS finit par nous conduire au parking sur lequel nous pensons nous installer: refus du gardien. Nous tournons pendant une heure avant de trouver un "otopark" au bord de l'eau et de la grande avenue "Kennedy cadessi": bruyant, sans doute, mais à 20 minutes à pied de la mosquée bleue.
Nuit calme, étonnamment. L'explication nous vient au matin. Nous sommes à deux semaines du référendum et Erdogan doit prendre la parole au cours d'un meeting dans l'après-midi, à quelques encablures de notre bivouac. "Kennedy cadessi" artère vitale d'Istanbul, est fermée à la circulation depuis minuit.
Le portrait du maître de la Turquie s'affiche partout, barré du oui sollicité: "EVET", notre premier mot turc.
Nous ne saurons pas tout de suite comment se dit non.
Le tunnel qui relie les deux rives est fermé aussi pour la journée. Les hélicoptères tournent dans le ciel gris.
Nous partons à la découverte de la ville.
Nous découvrons avec beaucoup d'émotions Sultanahmet Camii, la superbe mosquée bleue, achevée en 1616 après seulement 6 années de travaux.
La coupole principale, soutenue par quatre énormes piliers et ses innombrables petites sœurs libèrent un espace incroyable, inconnu dans les cathédrales de notre monde chrétien.
Les milliers de carreaux de faïence d'Iznik, souvent dans les tons bleus, donnent son nom à la mosquée.
Face à la Mosquée Bleue, Aya Sofya, Sainte Sophie ( ou plutôt Sainte Sagesse) dresse son imposante silhouette depuis l'an 537, après, là aussi, six années de travail. La coupole de 32 m de diamètre culmine à 56 m de hauteur, symbole de l'empire byzantin pendant plus de 10 siècles.
La prise de Constantinople, en 1453, entraîne la transformation de la basilique chrétienne en mosquée.
Nous gagnons ensuite le Grand Bazar: avec 200.000 m2 et 4000 échoppes, c'est le plus grand marché couvert au monde.
Une autre visite s'impose en fin d'après-midi, celle de la plus grande mosquée d'Istanbul, Süleymane Cammii, la mosquée de Soliman le Magnifique qui surplombe la Corne d'or et le Bosphore de ses quatre élégants minarets.
Nous retournons, fatigués par des heures de marche vers notre Euskal-Go: il nous faudra attendre une heure, assis sur un trottoir, pour qu'on nous laisse enfin traverser Kennedy cadessi sur laquelle enfin la circulation est rétablie.
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