mercredi 26 novembre 2014

Dernières images.

A San Pedro d'Atacama, nous recherchons vainement un mécanicien digne de ce nom. Le seul que nous trouvons nous renvoie sur un garage de Calama, à 100 kms. Nous irons demain.
Nous passons la soirée à San Pedro, et la matinée du lendemain. Le village serait sympa mais il s'y presse une foule de touristes invraisemblable, et nous n'avons qu'une idée, fuir.



La route de Calama offre une vue impressionnante dur le désert d'Atacama, la cordillera de la sal et le salar au loin.





A Calama, nous trouvons le Servicio de frenos de Calama. On nous rassure d'entrée: notre problème serait dû à l'altitude et à un changement de viscosité du liquide de frein ! Quoi, tout ce détour pour rien ? C'est vrai qu'une fois redescendu à 4500m, nous n'avons plus eu aucun problème. Nous faisons vérifier tout le système de freinage. Les plaquettes usées sont remplacées, les tambours arrières nettoyés, les roues interverties. Et nous achetons même le kit embrayage qu'il nous faudra bientôt remplacer, introuvable dans les autres pays. Pour finir, nous faisons nettoyer Euskal-Go, extérieur, intérieur, moteur, châssis ... Quelle allure !



Et nous repartons, le lendemain, tout content, tirant des plans sur la comète, envisageant la suite du voyage ... Pour l'instant, retour vers la Bolivie, à deux cent kilomètres de là. Dans quelques jours, nous devons retrouver Jacques et Martine à La Paz. Nous pique-niquons aux abords de Chonchi, petit village entouré d'une oasis. Sa petite église d'adobe est l'une des plus belles églises du Chili, avec ses portes et son toit en bois de cactus.







Nous remontons rapidement au dessus des trois mille mètres et retrouvons l'extraordinaire paysage des hauts plateaux volcaniques.






Le ciel se couvre au dessus du salar d'Ascotan. Les plus hauts sommets se sont couverts d'un léger manteau de neige tombés ces derniers jours.



Vigognes et flamants roses sont au rendez-vous.





Nous retrouvons le volcan Ollagüe qui laisse échapper un petit panache de fumée. Quelques maisons autour de la gare précèdent le poste frontière, et nous quittons le Chili.


Quelques centaines de mètres plus loin, c'est Avaroa et le poste bolivien. Un fonctionnaire mal luné tamponne nos passeports. A la douane, le préposé nous informe de l'impossibilité de faire entrer le véhicule en Bolivie, puisqu'il n'y a pas de trace informatique de sa sortie quatre jours plus tôt ! Après une heure d'attente et plusieurs coups de téléphone au poste de douane de la laguna Verde, nous pouvons passer bien que notre formulaire de sortie n'ait pas été retrouvé. Nous obtenons une nouvelle autorisation d'importation temporaire du véhicule pour un mois. Dommage, cette fois ci, que l'on ne nous ait pas refoulés, ou pour le moins retenu 24 heures !




Nous entrons donc de nouveau  en Bolivie, laissant sur le carreau un auto-stoppeur qui veut gagner Uyuni: il ne saura jamais qu'il a eu bien de la chance qu'on ne l'emmène pas!

Une large piste longe le salar de Cheguana qui devient très mauvaise après quelques kilomètres. Je l'abandonne pour prendre celle qui circule au beau milieu de salar et que nous avions prise en sens inverse quatre jours plus tôt.


Le sol plus humide de la pampa de Luntapa nous sera fatal. Comme on le voit ci-dessus, je quitte la piste principale très mouillée. Quelques centaines de mètres plus loin, je vire légèrement pour éviter une flaque et je pars dans un dérapage incontrôlé qui finit comme ci-dessous.



Sortis indemnes de l'accident, nous serons secourus le lendemain. Sans aucune possibilité de dépannage et réparation sur place, ni même sans doute en Bolivie nous abandonnons l'épave après l'avoir remorquée jusqu'au  village. Quatre jours plus tard, nous étions de retour en France.

3 commentaires:

  1. De tout cœur avec vous dans cet accident , triste mais qui vous laisse indemne ...
    Cela fait partie des risques du voyage , bien sûr , mais mon épouse se joint à moi pour vous manifester notre solidarité pour la perte brutale de votre moyen de rêver .

    Bien à vous .
    Franck4x4 et Brigitte

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  2. Vraiment triste tout ça.
    Heureusement que vous n'avez" pas été blessés.
    Triste aussi de devoir abandonner Euskal-go le dos sursa coquille...
    RIP brave monture.
    De tout coeur avec vous.

    Patrice
    Pat17

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  3. Nous sommes aussi des voyageurs et avions vu votre véhicule "en pause" au paradis suisse en Uruguay, en juin de cette année.
    Nous sommes désolés pour vous de cette fin de voyage prématurée.
    Bon retour en France, par la force des choses...et qui sait, à bientôt pour de nouvelles aventures ?

    Nath et Lionel (leoncey sur casa trotters)

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