La réparation a traîné un peu, pour cause de dédouanement de
la pièce : il est probable que les pièces importées restent en entrepôt
sous douane, pour ne payer les taxes qu’au moment de leur utilisation et de
leur revente.
En attendant, nous
poursuivons notre visite de Cochabamba en pleine campagne électorale. Les
élections, c’est pour dimanche. Au même moment, un calme absolu règne au
couvent Santa Teresa. Il n’y reste plus qu’une douzaine de carmélites très âgées.
Vous vous souvenez de Martine, Jacques et Farouche, avec
lesquels nous avons partagé cinq mois de voyage ? Rentrés en France comme
nous au mois d’avril, ils sont revenus en Amérique du sud le 18 août et ont
repris leur périple depuis Buenos Aires, d’abord vers le Nord-Ouest Argentin,
où ils se sont régalés (voir leur blog Jamafa dans le sommaire), puis vers la
Bolivie où ils se trouvent depuis quelques jours. Nous étions convenus de nous
retrouver aux alentours de Sucre pour partager quelques balades et bivouacs,
avant de reprendre, chacun, notre liberté. Un SMS nous apprend leur arrivée à
Sucre, pendant notre réparation à Cochabamba. Nous n’allons pas les faire
poireauter. Nous récupérons Euskal-Go et
nous nous lançons sur la route de Sucre, d’abord par le goudron jusqu’à
Epizana, puis sur une ancienne route pavée jusqu’à Aiquile, visitant au passage
l’adorable village colonial de Totora aux belles maisons bleues.
A plus de 3000m,
chaque virage découvre un immense et magnifique panorama sur les montagnes. Après
Aiquile, la fastidieuse route en travaux serpente le long d’un large rio dans
un paysage superbe.
La nuit tombe. Nous attaquons la montée vers Sucre, et je
regrette vite de ne nous être pas arrêté pour un bivouac facile dans la vallée.
Nous retrouvons nos amis à l’hôtel Pachama où ils ont élu domicile depuis deux
jours. Nous y prenons aussi une chambre, (90 bolivianos la nuit, soit 10€)
laissant Euskal-Go dans une petite rue tranquille.
Nous nous lâchons, au restaurant, 100 bolivianos, pour une
agréable soirée de retrouvailles.
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