Histoire de faire un déjeuner léger, nous avons commandé une
petite « tabla », assortiment de charcuterie, petites «
milanèses », brochettes de poulet, beignets de calamars, etc … on
aurait pu manger à quatre, pour une douzaine d’euros. Puis nous avons traversé
le pont international qui enjambe le large Parana pour entrer au Paraguay. Formalités
sans difficulté. Un distributeur automatique, pour l’équivalent de 180 € nous
délivre gentiment… un million de guaranis, la monnaie locale.
Nous arrivons en fin d’après-midi à Santissima Trinidad del
Parana. Nous visiterons demain matin. Les gardiens du site nous invitent à bivouaquer
au plus près de la billeterie, et des sanitaires qui vont avec. Parfait.
Casas de los indios.
L'église primitive et le clocher.
Sculptures guaranies.
Les indiens guaranis appréciaient beaucoup la musique et les arts en général.
Le baptistère.
Douze kilomètres plus loin se dressent les ruines imposantes de Jesus de Tavarangue.
Arches trilobées d'influence mozarabe.
Délicate fontaine dans la sacristie.
De retour sur Encarnation, nous établissons notre bivouac sur la toute nouvelle " costanera" de la ville avec vue, sur l'autre rive du Parana, sur les buildings de Posadas, en Argentine. Nous y faisons la connaissance de Mathieu et de sa sympathique famille québequoise, en voyage depuis trois ans à bord d'un véhicule qui rend bien pâlot notre Euskal-Go.
De petits soucis mécaniques nous immobilisent une journée à Encarnation, mais comme toujours, la gentillesse des sud-américains fait merveille, et nous sommes repartis hier, non sans avoir fait un tour dans la zone commerciale frontalière où l'on peut faire quelques bonnes affaires. J'en ai profité pour remplacer mon zoom Sigma 70/300 qui m'a valu de gâcher mes photos du Fitz Roy par son équivalent Canon à un très bon prix. J'espère donc pouvoir ainsi vous faire profiter de jolies photos d'animaux dans le Pantanal.
Nous traversons donc le Paraguay vers le nord, à travers une grande région humide. Une route de terre rouge nous secoue un peu sur cent cinquante kilomètres avant de retrouver le goudron à Caazapa où nous bivouaquons. Et nous voici ce matin à Colonel Oviedo. Nous avons retrouvé des paysages qui font vraiment penser au Brésil. Le dépaysement commence enfin.
Il nous faudra encore plus d'une journée de route pour atteindre la frontière à Bella Vista.
Bien conservée cette Mission, et jolie sous un beau ciel bleu
RépondreSupprimerIncroyable cette méga cellule sur le pick up (qui parait presque petit, pourtant c'est du lourd !)
Bonne route