mercredi 12 mars 2014

Résumé en photos des deux dernières semaines.


Deux semaines sous le signe des volcans. Côté argentin, nous remontons le long de la cordillère au plus près des montagnes et de la frontière chilienne. Une route de ripio semble vouloir contourner le volcan Domueyo. Geysers et bouillonnements sur les flancs du grand volcan.


La cuisson des oeufs durs nécessite comme ailleurs une dizaine de minutes.


Nous nous sommes fait à l'avance une joie de pouvoir nous baigner dans les piscines d'eau chaude. C'est à peine si l'on peut s'y tremper: l'eau est à 45°C et il faut vite en sortir, sauf à jouer aussi l'oeuf dur.


La piste escalade des reliefs spectaculaires.






Nous nous glissons entre les montagnes, franchissons une multitude de petits gués...



Trois quarts d'heures durant, nous suivrons un troupeau de vaches sur la piste étroite qui passe d'un "campo" à l'autre mené par trois gauchos et leurs chiens.



Le propriétaire du troupeau suit en voiture et nous discuterons un bon moment avec lui.



Sur l'autre face du volcan Domuyo les pâturages dévoilent un grand lac d'altitude.


La piste devient plus délicate, le petit pont pas très rassurant... et sur les conseils d'un "guarda fauna", nous faisons demi-tour et renonçons à 150 kms de piste délicate qui passe à près de 4000 m.


Dans le rio Neuquen seule la pêche à la mouche est autorisée, et les prises doivent être relâchées.



Les mines d'or d'Andocollo ont permis le dévelloppement d'un gros village dans ce paysage désolé. Les souffrances de la dictature s'affichent sur le mur de cette maison.



Revenus à Chos Malal, nous quittons une fois de plus la fameuse Ruta 40.Une piste de montagne qui nous fait contourner au plus près le volcan Tromen, 3978m. De larges coulées de lave viennent lécher la piste.


Dans cet univers de lave, un étonnant buisson de fleurs.




Une fois de plus, nous nous éloignons de la route principale ... et devons faire demi-tour après un après midi entier sur une piste qui nous emmène vers des sommets compliqués. De gros nuages nous contraignent à redescendre vers un bivouac raisonnable dans la vallée du rio Grande.
Le parc du volcan Payun, mal indiqué, nous invite à découvrir ses 800 cônes volcaniques, plus grande concentration au monde. Le pétrolier YPF exploite de nombreux gisements de gaz, au grand dam des propriétaires et éleveurs locaux.


Pourtant, sur de jolis panneaux bleus, le même YPF nous invite à protéger l'environnement !


Le panneau nous l'annonce, c'est le retour du guanaco.





Mais aussi du tatou, beaucoup plus rare.


La lave, ou plutôt la pouzolane noire recouvre le sol et nous roulons sur des traces très douces.


De tous côtés les volcans.



Et nous grimpons, à 2300m jusqu'au bord d'un cratère facilement accessible.



Les coulées de lave rouge ont dévalé les pentes vers la vallée du rio Grande.



Euskal-Go est bien petit dans l'immensité désertique.


Le volcan Payun domine la région de ses 3680m.


Les champs de lave rouge alternent avec les champs de lave noire.




Nous allons jusqu'au pied du Payun, au bout d'une petite piste avant de faire demi-tour et de prendre la direction de Malargue.










De Malargue, une route de montagne spectaculaire nous fait grimper à 2850m vers le "paso" Planchon et la frontière chilienne.


Bivouac à 2500m.




Cette vielle voiture argentine  de 1962 demande à boire dans la montée.


Le rio grande serpente paresseusement dans la vallée.



Un gros lézard vert lézarde... normal.


Le volcan Peteroa, 4107m, et son glacier, dominent le poste de douane argentin.



Et nous entamons une superbe descente vers le Chili.


Changement radical de ce côté des Andes. Les premières vignes apparaissent.


Nous gagnons la côte pacifique à l'ouest de Curico. De grandes lagunes accueillent de nombreux oiseaux.



Et nous rencontrons nos premiers pélicans, au raz ses vagues.


Les petites embarcations ont été tirées sur le sable à l'embouchure du rio qui n'atteint pas l'océan en cette saison.



Notre premier surfeur aussi, dans les eaux froides du Pacifique.


Et un sympathique coucher de soleil sur notre bivouac.


De grandes salines occupent le fond des lagunes.


Nouveau bivouac dans un lieu exceptionnel habité de milliers d'oiseaux.


Les algues sèchent au soleil.










Avant de gagner Valparaiso, nous visitons Isla Negra, l'intéressante maison de Pablo Neruda.



2 commentaires:

  1. Merci pour ces super photos et supers commentaires !

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    1. superbe voyage avec de splendides photos
      Merci
      Bises Maité et Charles

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