J'ai pris le temps de légender les photos de mes deux derniers articles. Nous continuons de remonter vers le nord au plus près de la cordillère et de la frontière chilienne.
Nous retrouvons déjà les perroquets.
Ce n'est pas la peau du mammouth local, mais l'écorce de l'araucaria.
Quittant Chiloé, nous zappons Puerto Montt, grosse ville de
125000 habitants : impossible de se garer. A trente kms de là, Puerto
Varas, station balnéaire à la mode est plus accueillante, mais il nous faut
faire 15 autres kms pour trouver un bivouac au bord du lac, dominé par le volcan
Osorno enneigé qui culmine à 2652m.
Le volcan Puheyue s’est réveillé dans les années 2000 et de
vastes espaces de forêts ont été détruits par les cendres qui recouvrent
maintenant le col qui nous ouvre la porte de l’Argentine. Les scories plus
légères que la pierre ponce flottent sur un petit lac au passage de la
frontière.
Bariloche est une importante station de ski argentine.
L’hotel Lliau Lliau est l’établissement le plus connu de tout le pays. La vue
sur le lac Nahuel Huapi est somptueuse.
Nous filons sur San Martin de los Andes par la superbe route
des sept lacs, dans un paysage bouleversé par l’activité volcanique.
Nous retrouvons déjà les perroquets.
Le volcan Lanin, 3776m, domine le parc national éponyme.
Plus loin, nous entrons dans la forêt des grands araucarias.
Une piste de ripio nous fait faire le tour du lac Aluminé que nous terminons à
2000m d’altitude au bord du cratère du volcan Batea Mahuida, en pays Mapuche.
Nous avons installé sans le savoir notre bivouac sur le territoire de la communauté :
Luis, sur le coup de 21h, viendra gentiment nous informer d’avoir à demander
l’autorisation de passer la nuit là. A qui ? A lui ! Ca tombe bien
Flirtant avec la frontière chilienne et les hauts sommets,
la piste nous conduit à travers les araucarias et les cendres volcaniques qui
estompent les reliefs dans le cratère du volcan Copahue où se niche une
sinistre station thermale. Nous fuyons les fumerolles qui montent des eaux
soufrées et trouvons notre bivouac près du Salto del Agrio, au-dessus des eaux
vertes et des roches vêtues de la rouille orangée de l’oxyde de fer.
Ce n'est pas la peau du mammouth local, mais l'écorce de l'araucaria.
Nous redescendons vers Chos Malal où il faut aller chercher
du gazole. Les communautés mapuches se partagent un territoire désertique.
Qu'est ce que je vous envies ... Ce paysage est très joli, moi je vois la même chose tous les jours ^^. J’espère que vous vous plaisez là-bas, et merci beaucoup pour votre lettre qui vient du bout du monde :). Je vous fait de gros bisous à bientôt
RépondreSupprimerMon adresse mail : athanemaxime@gmail.com bisous a bientôt
RépondreSupprimerMax